Conclusion
• L'une des premières missions du légiste est de déterminer le moment auquel la mort est survenue.
Cette datation médicale est l'objet d'une estimation qui donne une fourchette d'heures ou de jours mais pas un chiffre exact.
• Les principales techniques employées se basent sur la température du corps, la rigidité cadavérique, les lividités, et l'analyse de l'humeur vitrée.
• Ces méthodes laissent une part d'incertitude croissante plus on s'éloigne du moment du décès.
Elles ne sont plus applicables quand s'effectue le processus de putréfaction dont le déclenchement et la durée dépendent des conditions d'exposition du corps et des températures.
• Passé 72 heures après le décès, les techniques de médecine légale ne peuvent plus donner une indication fiable et précise de l'intervalle post mortem. Sur des cadavres décomposés, on fait appel aux experts en entomologie.
